Nom : Mitsuno
Prénom : Akira
Âge : 24 ans
Profession : Vendeur dans un petit magasin de disques
Groupe : Satoshi's click
Avatar : Jang Geun Suk
Post Vacant : Oui / Non
Physique : Beau, grand, fort -et modeste avec ça. Oui, bon.
Le fait est que Monsieur, avec son mètre quatre-vingt deux, dépasse largement la moyenne nipponne, et de fait, de nombreuses têtes lorsqu'il se décide à sortir. Moins fin que la plupart, il peut s'estimer heureux d'avoir reçu les gênes de celui qui peut, s'il le veut, se muscler un minimum, ce dont il ne s'est d'ailleurs pas privé. Et puis les bagarres -si, celles avec Yuna ça compte è.é-, ça finit par vous forger un homme. Bad boy dans l'âme, et pas juste parce que ça fait classe, Akira a la démarche du rebelle, clope régulièrement au bec, et un visage pas franchement ouvert aux inconnus. Sauf si l'inconnu en question est une jolie demoiselle, bien entendu. Il n'empêche qu'il a un certain charisme, certes pas aussi important que celui du fils de riche de l'Empereur, là -ou même de Satoshi tiens-, souvent vite effacé par la connerie qu'il s'en va sortir dans la seconde. Au moins lui reste-t-il un visage pas trop déplaisant à regarder, et qui, selon lui, serait apte à faire défaillir n'importe quelle fille digne de ce nom, si tant est qu'il se décide à user du regard du tueur, doublé du sourire en coin dévastateur. Enfin ça, c'est ce qu'il dit, hein.
Client régulier du coiffeur du coin, Akira a les cheveux plutôt courts, laissant voir deux boucles d'oreille bien entendu à la mode. Et puis, entre nous, les cheveux longs, ça lui va autrement moins bien, surtout qu'ils donnent prise à la fourbe Yuna pendant les disputes familiales è.é Le teint mat, il ne répond pas franchement aux critères de beauté japonais du moment : le genre efféminé aspirine, ça n'est décidément pas pour lui. Quant à son style vestimentaire, il est représentatif de son milieu et de ses tendances caid : jeans, vieux T-Shirts, sweats, et plus récemment, une veste en cuir qu'il s'est procuré on ne sait trop comment. Et quand il traîne à la maison, c'est ce bon vieux marcel blanc -le retour de la vengeance è.é- qui vient prendre le dessus, lui donnant alors un côté très ghetto. Si ce n'est chômeur passant sa vie devant les matchs de football. Mais bon, ghetto c'est mieux è.é
Caractère : Pas aussi dur que l'on pourrait l'imaginer.
Akira a su se forger son caractère, au travers des différentes déboires qui ont entravé son parcours ; il sait ce qu'il vaut, ce qu'il veut, et comment l'obtenir. Volontaire, il a su sacrifier ses études, au profit d'un travail rébarbatif et inintéressant, seul échappatoire pour assurer un avenir à Yuna, dont il est horriblement protecteur. Il surveille ses fréquentations de près, et n'hésite pas à évincer les personnes considérées comme pouvant lui nuire si le besoin s'en fait ressentir ; lui a déjà fauté de nombreuses fois de par ses contacts louches, et ne souhaite pas voir sa petite soeur emprunter la même voie.
La bagarre ne l'a jamais effrayé, et il est conscient de la chercher parfois sans réel prétexte, peut-être pour évacuer le trop plein de haine qu'il voue à ses géniteurs. Il en tire une fierté souvent démesurée, que l'on retrouve d'ailleurs dans bien d'autres occasions ; comme lorsque Yuna trouva un travail au Palais, lui qui avait toujours considéré être le chef de famille, et donc, celui responsable de leur survie. Fierté peut-être prétexte à cacher la honte qu'il éprouve envers lui-même, de par ses dettes de jeu, et autres conneries qu'il a bien pu faire, y planquant par la même occasion ses diverses blessures, qu'il n'a encore jamais réellement exposé au grand jour.
C'est peut-être son côté plaisantin, qui surprend le plus ; en effet, bien qu'il ne soit pas d'une grande loquacité, il ne manque pas une occasion de glisser l'une de ses blagues, particulièrement lorsque l'on s'y attend le moins, au détour de la conversation. Contrairement à ce que son apparence peut évoquer, il a longtemps pris les choses à la légère, et continue encore pour certaines, ce qui a le don d'en agacer quelques-uns ; bien heureusement pour lui et ses proches, il a su gagner en maturité, et gère donc plus facilement sa vie, son travail, et les éventuelles emmerdes qui barrent parfois son chemin. Observateur, Akira ? Hum. L'on est loin du but, particulièrement en ce qui concerne les sentiments humains ; une demoiselle pourrait lui faire outrageusement du rentre-dedans, qu'il peinerait à s'en rendre compte.
Histoire : Pour faire simple, la vie d'Akira n'a pas franchement toujours été rose. Et pourtant, les choses ne semblaient pas emprunter un tel chemin à la naissance du bonhomme : un père à l'emploi stable, une mère qui, certes avait l'air moins câline que les autres, mais s'occupait de lui, et, bientôt, une petite soeur qui parut d'abord ajouter à l'harmonie de la petite famille -il avait maintenant le pouvoir du grand frère è.é. Jusqu'à ce que, quelques temps plus tard, le maillon fort de la famille ne décide de se faire la malle, du jour au lendemain. Premier choc, qui le fit pleurer comme une madeleine pendant un moment. Encore trop jeune pour y voir clair quant à la véritable raison, il comprit en revanche les conséquences d'un tel départ lorsqu'ils durent déménager dans un quartier correspondant plus à leurs finances du moment. Dès lors, l'autorité maternelle commença à devenir plus négligente, les laissant jusqu'à des heures impossibles chez sa soeur, désignée comme nounou officielle, parce qu'il fallait bien, comme elle le leur disait, que quelqu'un se tue au travail pour leur ramener de quoi manger. Akira ne s'en rendait pas trop compte, même si, en grand sensible, il en souffrait comme tout enfant qui se respecte : il voulait voir sa mère, en recevoir des signes d'affection plus tendres, histoire de combler le manque que la disparition soudaine de la figure paternelle avait causé. Passant beaucoup de temps avec Yuna, il en devint encore et toujours plus proche, remplissant sa fonction d'aîné kakkoii -et super chiant aussi, mais on comptait sur elle pour lui rendre la monnaie de sa pièce plus tard- avec brio.
Cette situation perdura pendant des années jusqu'à l'inévitable, s'empirant sans qu'il ne puisse -ou veuille, plutôt- le voir : quand la petite eut 5 ans, leur mère jugea qu'il n'était plus nécessaire de les laisser à leur tante -ou finit par oublier de les déposer, au choix. Lui, heureusement débrouillard déjà à cette époque, dut apprendre à faire la popote pour l'estomac d'une cadette braillante, lorsqu'il se rendit compte qu'on ne rentrerait pas pour la leur préparer, s'occupa peu à peu de l'éducation de la chieuse en devenir, jusqu'à en devenir un pilier essentiel. Ils grandirent ainsi plus à deux qu'à trois, après avoir réalisé qu'il ne fallait pas franchement compter sur les promesses et l'amour de maman. Même si lui pensait toujours qu'elle leur reviendrait un jour ou l'autre, quand son travail serait moins conséquent. Le problème est qu'elle en décida autrement : de la même façon que leur père avait filé sans un mot, elle plia bagages et partit avec un homme, les abandonnant purement et simplement.
Akira n'avait jamais été vraiment bon à l'école, se trouvait d'ailleurs plutôt dans la catégorie des cancres affirmés, relâchant toute la pression qu'il avait à la maison dans la salle de cours : aussi, après cet énorme coup dur qui lui avait plombé les épaules en un instant, il prit ses nouvelles responsabilités comme il le dut et quitta cette connerie de lycée en crânant devant les copains, passant pour un véritable rebelle qui préférait, selon ses dires, se lancer directement dans la vie active plutôt que de se taper des putains d'études qui leur gâcherait plus les meilleures années de leur vie qu'autre chose. Mais la dure réalité le rattrapa encore une fois bien vite lorsqu'il se retrouva à la plonge dans un restaurant miteux d'un quartier mal fréquenté, à bosser jusqu'à des heures impossibles pour recevoir, au final, un salaire de misère qui parvenait à peine à couvrir leurs dépenses mensuelles. Il aurait pu continuer, s'il avait eu la jugeotte nécessaire, sans se plaindre, et difficilement réussir à joindre les deux bouts à la fin de chaque mois ; mais le fait est qu'il rencontra les mauvaises personnes, des mecs louches avec qui il commença à trainer après le boulot, et finit sans vraiment s'en rendre compte à jouer avec eux, encore trop naïf et surtout stupide pour réaliser dans quelle galère il se fourrait.
Comme c'était à prévoir, Akira accumula les dettes, et de fait les ennuis. Il coupa l'argent de poche de sa petite soeur, alla faire la manche auprès de sa tante qui lui céda de précieux billets, mais s'embourbait encore et toujours dans l'enfer du jeu. Alors il accepta de faire deux ou trois petits boulots pas franchement réglos pour le compte de ses « amis », développa un côté bagarreur et sombre qu'on ne lui connaissait pas. Jusqu'à ce qu'il finisse par se réveiller, à ses dix-huit ans, juste avant de devenir un véritable criminel, par on ne sut quelle intervention divine : il trouva un nouveau job dans un autre coin, coupa les ponts avec ceux qui l'entrainaient vers le fond. Le problème étant une énorme somme d'argent qu'il devait encore à ses créanciers, empêchant encore une fois les Mitsuno de véritablement décoller.
C'est à cette époque qu'il rencontra Makoto, ou plutôt Satoshi, un mec un peu paumé qui semblait débarquer d'il ne savait où. Sans vraiment savoir comment, il finit par le prendre sous son aile, et à le « former », comme il le disait si fièrement. Il le présenta rapidement à la bande d'amis qui l'entourait depuis longtemps déjà, et rapidement, se sentit plus d'affinités avec le petit nouveau, qui bientôt, devint officiellement son meilleur ami -et ça c'est beau.
Akira ramant ouvertement pour rembourser ce qu'il devait, Yuna eut la bonne idée de se faire embaucher au Palais, où elle reçoit maintenant un salaire qui lui paraît astronomique. Soulagé d'un poids, il a en revanche plus de mal à dealer avec sa fierté mal placé, qui lui hurle que c'est lui, l'homme de la maison, qui se doit de tout prendre en charge.
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Sujet: Akira Mitsuno, le Come Back o/ 